ORKESTA MENDOZA (aka. Sergio Mendoza de Calexico)

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Dossier de presse

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Sergio Mendoza n'est autre que l'un des musiciens, arrangeurs, compositeurs de Calexico, rien que ça !! Imaginer un road trip sauvage entre Mexico et Tucson Arizona, un univers de western, dans une américaine à écouter de la cumbia hallucinée de Rancheras, des riffs de guitare d'Indie-Mambo au Mezcal et des rythmes de surf-rock à la Tarantino, vous y êtes !

Quand Sergio Mendoza, multi-instrumentiste et arrangeur du groupe Calexico et leader du big band ORKESTA MENDOZA rencontre les musiciens de Tucson en Arizona, tel que le guitariste Brian Lopez, le chanteur Salvador Duran ou bien Qeutzal GUERRERO, une ambiance mexicaine du désert d'Arizona émerge dans les contrées d'une diaspora Latine entre Cumbia, Rancheras, Indie Mambo y associant une touche de psychédélisme, d'électro et de surf rock.

Amoureux du désert, des histoires sombres et des univers de western, voici venue l'artiste à ne pas louper, la crème de la crème, le fers de lance de la nouvelle scène musicale de Tucson comme si l'Arizona venait à vous.

Quelque chose se passe à Tucson en Arizona... Rien de bien surprenant quelque part, à une heure de route vers le sud se trouve le Mexique. Et c'est là que les choses deviennent intéressantes.

Sergio Mendoza est un peu le symbole de Tucson, cette ville de l’Arizona dont la culture mexicaine est mâtinée de rock du désert et de country hors-la-loi. Membre de Calexico, avec qui il tourne depuis des années, il est aussi associé de près aux productions du Mexican Institute of Sound et est, de naissance, un habitué des échanges transfrontaliers. Son Orkesta a débuté il y a plusieurs années avec des matchs de Lucha Libre mexicaine où il jouait une bande son de mambos et de cumbias pendant les combats. Les membres de l’Orkesta, tous tucsoniens, forment une espèce de All-Star local. Leurs cumbias, mambos et mariachis occasionnels oscillent entre une nostalgie en clin d’oeil et des élans déconstructeurs. ¡A gozar!

Tucson en Arizona est le chaudron créatif d’une scène musicale particulièrement vibrante dont la relève s’appelle Sergio Mendoza, Xixa, Marianne Dissard, Brian Lopez, Gabriel Sullivan et Andrew Collberg. Tels une grande famille musicale. Tucson est le berceau d'une longue liste d'enregistrements majeurs et les acteurs de la scène locale se côtoient et si les étoiles sont correctement alignées et que leurs plannings de tournées le permettent il est possible de croiser en ville quelques membres de Calexico, Giant Sand ou des cumbia rockers de Xixa en grande conversation accompagnés d'un jeune homme tout de noir vêtu. Ce serait Sergio, car aujourd'hui, dans la grande valse des étiquettes, Orkesta Mendoza et Tucson sont synonymes.

Sergio Mendoza, multi-instrumentiste et chef de 'band' est né et a grandi à Nogales, Arizona. Il y découvre et assimile un vaste panel de styles mexicains régionaux qui viennent titiller son imagination autant qu'un jeune esprit féru de musique puisse en ingurgiter. La cumbia principalement mais aussi le mambo, la musique ranchera et le mariachi. La frontière est par essence une zone d'effervescence et d'échanges, tant commerciaux que culturels, y compris en matière de musique américaine passant la frontière avec le Mexique. A un certain point les classiques du rock and roll ont peut-être pris le dessus, avoue goguenard Mendoza, lui faisant abandonner le répertoire 'latin' pendant une bonne quinzaine d'années. Le retour à ces sonorités se fait en 2012 avec l'album "Mambo Mexicano", co-produit par Joey Burns de Calexico, dont il est devenu au fil du temps un membre à part entière en tournée et discographiquement.

Le dernier album de Mendoza est un disque à l'atmosphère soignée, avec certaines audaces, comme l'exige le fait de raviver une vieille flamme de son enfance. Mais c'est aussi un tout autre animal. Il se fait tapageur, par moment, comme sur ‘Cumbia Volcadora’, sur lequel intervient le pionnier de l'electro mexicaine Camilo Lara (Institute Mexican of Sound), tendre avec ‘Misterio’, qui offre au charismatique Salvador Duran, l'un de ses meilleurs rôles vocaux au sein du groupe à ce jour. Mais l'album sait aussi être sérieusement joyeux lorsqu'il s'agit de ‘Contra La Marea’ ou ‘Mapache’. Il fait aussi montre d'une intégration efficace de l'électronique, d'un penchant pour la sensibilité pop et rend bien sûr hommage aux références rock 60's personnelles de Mendoza. Le titre de clôture ‘Shadows of the Mind’ mérite à lui seul de figurer parmi les meilleurs titres du 21e siècle. Une manière de dire que l'album semble avoir tout intégré mais sans jamais forcer le trait. Concis, vif et magnifiquement exécuté par un superbe aréopage de musiciens affûtés, le disque est à la hauteur des performances explosives du groupe en live. Nogales, Sonora - Nogales, Arizona: c'est ainsi que se matérialise la frontière, pour l'instant. Évoquer les frontières et les diasporas qu'elles engendrent revient à plonger la tête la première dans le plus pressant débat de notre époque, marqué au fer des déclarations outrageantes d'un Donald Trump ou de ces barrières réimplantées partout en Europe dans un vaste mouvement de panique. La contribution de l'Orkesta Mendoza à ce débat se veut un témoignage du son que peuvent émettre ces murs et quels magnifiques chefs d'œuvre peuvent émerger à la lumière d'échanges simples et culturels. Ce que l'on décidera de faire de cet exemple appartient à chacun mais un tel album donne sans aucun doute plus de jovialité à la réflexion.

“Sergio Mendoza est pour ainsi dire mon musicien contemporain favori. La cumbia et le mambo font partie de son ADN mais il a le pouvoir de leur donner un son actuel. Son Orkesta est aussi punk que les Sex Pistols et aussi violent que (le compositeur et chef d'orchestre Dámaso) Pérez Prado” (Camilo Lara, Mexican Institute of Sound)

“L'Orkesta Mendoza est l'un des meilleurs groupes live du moment. Leur musique explore une multitude de directions, de rythmes et d'ambiances, des orchestrations de big band mélangées à une electronica lo fi, avec des paroles en espagnol sur des instrumentaux émouvants. "Vamos a Guarachar" est un album épique et habité, il recèle tout l'esprit positif si sud-ouest (..) " (Joey Burns, Calexico)

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